RESOL THIERRY FROSSARD
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Sortir du Burn Out : L'hypnose peut aider…


 

Hypnose : Traiter le Burn-Out

L'hypnose est un état naturel de conscience auquel nous accédons plusieurs fois par jour. L'hypnothérapie utilise cet état de conscience particulier pour résoudre des conflits intérieurs, calmer des angoisses, découvrir et surmonter d'éventuels points de blocage.

L'hypnose pour prévenir le burn-out

De nombreux symptômes précurseurs se manifestent avant un burn-out ; ils sont à la fois physiques, psychiques et comportementaux. Il est essentiel d’en tenir compte et de consulter rapidement avant qu’il ne soit trop tard.

Chaque cas est particulier, ce qui implique que chaque traitement est spécifique. Voici néanmoins un aperçu de ce que l’hypnose peut apporter à une personne en situation de « pré-burnout » :

  • Comprendre et décrypter les symptômes précurseurs du burn-out, en particulier, comprendre ces manifestations de l’inconscient que sont les troubles psychosomatiques ; 
  • Trouver l’origine de certains comportements générateurs de stress ; 
  • Apprendre à poser des limites, à soi-même et à autrui ; 
  • Développer sa confiance en soi et son affirmation de soi ; 
  • Être capable de gérer le stress via l’apprentissage de techniques d’auto-hypnose.

L'hypnose pour guérir du burn-out

Lorsque le burn-out s’est installé, l’hypnose complète efficacement les différents traitements. Il est important de rappeler que l’hypnothérapie dans un cas de burn-out se fait en collaboration avec le médecin généraliste et/ou le psychologue.

Chaque cas est unique : le burn-out d’un(e) employé(e) méticuleux et perfectionniste ne sera pas celui d’un(e) indépendant(e) qui ne sort jamais de son travail ou encore d’un(e) quadragénaire jonglant entre des vies professionnelle et familiale bien remplies. Les thérapies diffèrent en fonction des émotions, croyances et comportements à travailler.

Cependant, dans tous les cas, soigner implique d’aller à la source du burn-out, à savoir comprendre les origines, les schémas parentaux, les diktats, les croyances et comportements générateurs de burn-out afin d’attaquer le problème à la racine.

Bien que le burn-out soit un problème profond et complexe, l’hypnose fait partie des thérapies dites "brèves" et orientée solution. En quelques séances, le patient constate souvent une amélioration sensible de son état général. Les séances suivantes (que l’on peut espacer) permettent de consolider les acquis, de développer ses ressources personnelles, d’installer une dynamique positive de changement et, enfin, de retrouver son optimisme et son dynamisme.

 

 

Qu'est-ce que le burn-out ?

L'épuisement professionnel (burnout en anglais) désigne un état de fatigue intense à la fois physique, mental et émotionnel, résultant d'une exposition prolongée au stress sur le lieu de travail. 

Arrivée à saturation, la personne victime de burn-out ressent une fatigue intense accompagnée de symptômes psychosomatiques qui peuvent se révéler sérieux à long terme, ainsi que des effets émotionnels comme la baisse de l'estime de soi, l'anxiété, la tristesse et le désespoir.

Le terme anglais burnout vient du verbe « to burn out » qui signifie au sens propre griller ou se consumer. Au sens figuré, ce terme signifie s'épuiser, s'user, s'éteindre. En effet, la personne atteinte de burn-out se sent vidée, démotivée, la moindre tâche lui paraît insurmontable et ne voit pas d’issue à sa situation.

La cause du burn-out : un stress chronique au travail

Stress et burn-out

Si un tiers de la population souffre de stress, moins de 1% de la population a reçu un diagnostic de burn-out. Ainsi, en Belgique, on estime qu’une personne sur 125 a été diagnostiquée en burn-out (SPF, 2012). Le taux réel est sans doute plus élevé : certains ne se font pas diagnostiquer, d’autres le sont sous d'autres appellations car, ne l’oublions pas, le terme burn-out est relativement récent.

Dépression ou burn-out ?

Le burn-out est parfois confondu avec la dépression.

S’il existe des points communs (repli sur soi, irritabilité, angoisses, crises de larmes, troubles psychosomatiques…), les différences sont importantes : 

  • Le burn-out vient toujours d’un stress chronique alors que pour la dépression, ce n'est le cas qu’une fois sur deux ; 
  • Le burn-out concerne l'activité professionnelle, la dépression concerne tous les domaines de la vie.
  • Le burn-out peut toutefois évoluer en dépression !

Les symptômes du burn-out

  • Les symptômes physiques du burn-out
    • Fatigue persistante 
    • Douleurs musculaires et articulaires 
    • Maux de tête, migraines 
    • Troubles du sommeil 
    • Infections plus fréquentes (rhume, grippe...) 
    • Problèmes de peau 
    • Déséquilibres hormonaux 
    • Perte ou gain de poids 
    • Troubles digestifs (dont ulcère d'estomac) 
    • Troubles cardiovasculaires (hypertension, palpitations)

Les symptômes psychologiques du burn-out

  • Troubles émotionnels :
    • Irritabilité, nervosité, colère, frustration, 
    • Anxiété, inquiétude, 
    • Tristesse, désespoir, pensées suicidaires, 
    • Démotivation, indifférence, désintérêt,
    • Pessimisme, sentiment d’échec,
    • Baisse de l’estime et de la confiance en soi.
    • Troubles cognitifs : 
    • Distraction, déconcentration, erreurs, 
    • Troubles de la mémoire, oublis.
  • Troubles du comportement : 
    • Addictions (alcool, tabac, café, somnifères, anxiolytiques…),
    • Retrait, repli sur soi, agressivité,
    • Manque d’initiative, retards, absentéisme.

Les dimensions du burn-out

Pour les psychologues Christina Maslach et Susan Jackson, il existe trois dimensions ou volets au burn-out.

L’épuisement émotionnel : les symptômes physiques et psychologiques apparaissent, la personne victime de burn-out se sent vidée, tout lui paraît insurmontable, toutes les tâches deviennent des corvées… elle n’a plus de projets et est incapable de se projeter dans l’avenir.

La dépersonnalisation ou déshumanisation : la personne se désinvestit de la relation à l’autre, perd son empathie à l’égard d’autrui, en particulier à l’égard des collègues et des clients ou patients, devient agressive, froide, cynique. 

L’autodépréciation et la diminution de l’accomplissement personnel : un sentiment d’échec professionnel et personnel s’installe, le travail n’a plus de sens, la victime de burn-out se sent coupable, doute de sa valeur, perd sa confiance en soi, son estime de soi.

 

Causes du burn-out et facteurs de risque

Qui est touché par le burn-out ?

Tout le monde est susceptible d’être touché par le burn-out, sans distinction d’âge ou de sexe. Cependant, certaines professions présentent un taux plus élevé d’épuisement professionnel et certains traits de personnalité sont liés à un risque accru de développer un burn-out.

Burn-out et profession

Les premiers touchés sont les métiers de vocation comportant un aspect émotionnel important. Ainsi, médecins, personnel infirmier, travailleurs sociaux et enseignants sont en première ligne. C’est d’ailleurs pour décrire un état d’épuisement chez des soignants communautaires aux Etats-Unis que le terme burnout fut utilisé la première fois en 1969 par Harold B. Bradley. 

Les postes à responsabilité (PDG, cadres supérieurs, directeur des ressources humaines…) sont également à plus haut risque, ainsi que les postes où la réussite dépend essentiellement des capacités relationnelles (service clientèle, responsable des ventes, commerciaux…). 

Enfin, tout travail pénible peut, à la longue, être générateur de burn-out.

Burn-out et personnalité

En 1974, Herbert J. Freudenberger décrit les victimes de burn-out comme des personnes à l’idéal élevé, ayant souvent une vocation ou un désir de réussite exacerbé, compétentes professionnellement, corrélant l'estime de soi à leurs performances professionnelles et dont les intérêts se limitent souvent au travail.

Bien entendu, toutes les personnes souffrant d’épuisement professionnel ne se reconnaîtront pas dans cette description, sans compter que le burn-out résulte parfois uniquement des conditions de travail. 

Nous pouvons cependant dégager quelques traits de personnalité et comportements prédisposant au burn-out :

  • Conscience professionnelle élevée
  • Personnes idéalistes et dévouées
  • Oubli de soi et de ses besoins
  • Faire du travail le centre de sa vie
  • Enthousiasme extrême
  • Engagement sans limite dans le travail
  • Hyperactivité
  • Esprit d'entreprise
  • Attentes élevées envers soi-même, perfectionnisme
  • Peur du vide (se reposer = perdre son temps)
  • Difficulté à gérer les émotions
  • Tendance à l'anxiété
  • Incapacité à déléguer
  • Peur d'être dépendant des autres

Mais aussi…

  • Manque d'estime de soi : 
    • Confond performance au travail et valeur personnelle
    • Sens de l'autocritique exacerbé
    • Désir de plaire à tout le monde
  • Manque d'affirmation de soi :
    • Incapacité à dire non
    • Difficulté à demander de l'aide, peur de déranger

Le burn-out, un mal contemporain ?

L’insatisfaction professionnelle touche de nombreux travailleurs, mais la précarité de l’emploi et un marché du travail instable les amènent à s’accrocher à un poste qui pourtant les rend malheureux. La peur de perdre son niveau de vie, voire son droit au chômage peut en dissuader plus d’un de démissionner…

En outre, le monde du travail est de plus en plus exigeant ; pour survivre, l’entreprise se doit d’augmenter sa productivité, parfois en réduisant son personnel… L’externalisation (outsourcing) apparaît comme une solution pour un nombre grandissant d’entreprises, ce qui est générateur de stress à plusieurs niveaux. Le travailleur externe doit se former rapidement, s’adapter à son nouvel environnement, parfois en étant mis à l’écart ou sans disposer de toutes les informations nécessaires pour mener à bien sa mission ; le personnel interne, quant à lui, peut se sentir sous pression, mis en compétition avec l’équipe externe, voir menacé par celle-ci.

Enfin, avec l’avènement de la société de l'information, le travailleur est submergé de données (pensons aux dizaines de messages qui inondent quotidiennement les boîtes emails) et parfois joignable en permanence, y compris durant ses jours de congé.

Burn-out actif et passif

Comme nous pouvons le constater, les causes de l’épuisement professionnel peuvent être internes ou externes. On parle dans le premier cas de « burn-out actif » (la personne crée elle-même les conditions de son burn-out) et dans le second de « burn-out passif » (la personne est victime des circonstances).

Dans la majorité des cas, les causes d’un burn-out sont mixtes, à la fois personnelles et environnementales.

 


Bibliographie

ALIS, David, DUMAS, Marc, POILPOT, Gwenaëlle (2010), Risques et souffrance au travail : Nouvelles contraintes, nouveaux remèdes, Dunod, Paris. 

DELBROUCK Michel (2011), Comment traiter le burn-out?, De Boeck University, Bruxelles. 

PINES, Ayala, ARONSON, Elliot, KAFRY, Ditsa (1984), Le burnout, Jour, Québec.  STOCK, Christian (2014),

Le burn-out, le détecter et s'en protéger, Ixelles éditions. 

ZABLOCKI, Barbara (2009), Du stress au bien-être et à la performance, Edipro, Liège.

 

Merci au Centre d'Accompagnement Thérapeutique Pluridisciplinaire de Bruxelles


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